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Concept : politique

Lecture de l’Appendice du De Deo

L’Appendice – l’un des passages les plus célèbres de l’Ethique – constitue une sorte de scolie général au De Deo, et se développe selon le ton propre à la plupart des scolies de l’Ethique : non pas strictement démonstratif mais examen réfutatif. C’est la poursuite de ce qui était jusque là au second plan (un second discours, […]

Introduction au De Affectibus

La partie III de l’Ethique se donne pour but d’élaborer une théorie raisonnée/rationnelle des affects – disons des sentiments -, une géométrie de la vie affective, préalable indispensable à la constitution d’une éthique. Le domaine de l’affectivité constitue une dimension spécifique du régime mental dont la partie II a énoncé les lois objectives, sur le […]

Lecture de la préface, des définitions et des postulats du De affectibus

PREFACE L’approche habituelle des affects (passions, sentiments) humains est faussée/biaisée dans la mesure où l’homme est généralement considéré à tort comme « un empire dans un empire », c’est-à-dire comme ne suivant pas les lois communes de la nature, comme un être « extra-naturel », ayant toute puissance sur ses actions, doté d’un libre-arbitre. « Imperium in imperio » (formule très […]

Lecture des propositions XXI à XXX du De Affectibus

Les propositions 12 à 20 ont développé les principes de formation et de dérivation des affects complexes – ou des complexes affectifs -, à partir des trois affects primaires que sont le désir, la joie et la tristesse : sous l’effet de la représentation imaginative et de ses divers mécanismes (association d’idées, mémoire, etc.), nous sommes […]

Lecture des propositions XXXI à XXXVIII du De Affectibus

Les prop. 31  à 34 vont développer ce que Macherey propose d’appeler les effets « rétroactifs » du mimétisme affectif et leur ambivalence. Ces propositions déduisent les effets en retour du mimétisme affectif, tel qu’il s’exerce plus particulièrement entre « semblables » : la manière dont la prise en considération des affects d’autrui « alimente » ou perturbe en retour nos propres […]

Traité politique, chapitre I – fondements affectifs de la politique

§ 1. – Les philosophes conçoivent les affects qui se livrent bataille en nous, comme des vices dans lesquels les hommes tombent par leur faute, c’est pourquoi ils ont accoutumé de les tourner en dérision, de les déplorer, de les réprimander, ou, quand ils veulent paraître plus moraux, de les détester. Ils croient ainsi agir […]

Le problème de la propriété – extrait d’Alexandre Matheron

Pourquoi, en effet, y a-t-il un problème de la propriété ? Tout simplement parce que les hommes passionnés (tous les hommes passionnés, mais seuls les hommes passionnés) désirent nécessairement posséder des choses, c’est-à-dire pouvoir en disposer de façon absolue et à titre exclusif. Et ils ne désirent pas seulement posséder des choses : ils désirent […]

Résumé de la partie IV de L’Ethique – extrait de Pierre-François Moreau

C’est à la servitude – c’est-à-dire à la puissance des affects et à l’impuissance de la Raison – qu’est consacrée Éthique IV dans son ensemble. Une première forme de cette servitude est le jeu autonome des passions – c’est ce que montrent les 18 premières propositions. Mais la dépendance à l’égard des affects n’en est […]

L’impuissance relative de la raison – extrait d’Alexandre Matheron

En fait, la connaissance vraie du bien et du mal est, à l’origine, affectée d’un lourd handicap. Car rien de ce qui se passe en nous n’échappe à la causalité naturelle : tous nos sentiments sans exception, qu’ils soient actifs ou passifs, sont soumis à une mécanique inflexible, à laquelle nul libre-arbitre ne nous arrachera jamais, […]

Lecture des propositions XXIX à XXXVI du De Servitute

Après que les propositions 19 à 28 aient dégagé les fondements de la vie raisonnable individuelle, les propositions 29 à 37 concernent les fondements de la vie raisonnable inter-humaine.   Macherey intitule son commentaire des prop. 29 à 37 : « vers la société » (165).   L’enjeu est de déterminer comment renforcer notre puissance, en vue […]

Lecture de la proposition XXXVII du De Servitute

Prop. 37 : Le bien auquel aspire pour soi chaque homme qui suit la vertu, il le désirera aussi pour tous les autres hommes, et d’autant plus qu’il possédera une plus grande connaissance de Dieu. demonstratio par 4, prop 35, cor 1  |  4, prop 19  |  4, prop 24  |  4, prop 26  |  2, […]

Les deux genèses de la société, Ethique IV, 37 – extrait d’Etienne Balibar

La Raison qui détermine entre les hommes un accord nécessaire n’a donc rien de transcendant : elle n’exprime rien d’autre que la puissance de la nature humaine, qui se manifeste et se développe dans la recherche de l’ « utile propre ». Si elle enveloppe nécessairement l’idée de Dieu, c’est que les hommes trouvent cette idée dans leur […]