Les 15 premières propositions de L’Ethique ont défini ce qu’est Dieu, c’est-à-dire l’essence de Dieu et établit son existence nécessaire : les propositions 16 à 36 sont consacrées à sa puissance, c’est-à-dire à son action/agir, à sa production, à tout ce qui procède et s’explique à partir de lui, à Dieu comme cause : « ce que Dieu […]
Macherey intitule cette section « l’ordre des choses » : considérations générales à propos de la nécessité absolue de l’action divine, en tant qu’elle n’est commandée par aucun principe qui lui soit extérieur (ni par l’intellect, ni par la volonté). Les prop. 30 à 32/33 portent sur l’entendement et la volonté (finis comme infinis) et ont pour vocation […]
Pierre Macherey, au cours de l’examen des propositions 24 à 31 du De Mente, dans son Introduction à l’Ethique de Spinoza (II), consacre plusieurs notes de bas de page à préciser comment il faut entendre selon lui le déterminisme spinoziste et ce qui le distingue de tout fatalisme. Sur la différence entre déterminisme et fatalisme, […]
Les propositions XXIV à XXXI prolongent l’examen de la connaissance imaginative (1e forme de la puissance de penser de l’âme : prop. 14 à 31) : après la déduction du mécanisme ou de l’origine (origine) de l’imagination (prop. 14 à 23), est ici déduite explicitement la nature (natura) inadéquate de cette forme de connaissance. Jusqu’ici Spinoza n’a […]
Après que les propositions 37 à 40 ont établi que les connaissances du 2e et 3 genre sont adéquates, les propositions 41 à 44 vont en démontrer d’autres propriétés « de plus en plus hautes » (Guéroult, 391) : vérité (41), critère de vérité (42), certitude (43), conn. de la nécessité (44), conn. sous un certain aspect d’éternité […]
Déf. 1 : Par bien, j’entendrai ce que nous savons avec certitude nous être utile. Déf. 1 et 2 vont ensemble. Le bien = l’utile. « ce que nous savons avec certitude » : il s’agit de la définition « objective » d’un bien, de son idée adéquate, non de sa représentation imaginaire. Macherey : « la référence insistante faite ici à un […]
Les premières propositions du De Servitute – 1 à 18 – développent la condition naturelle de servitude des hommes, en tant que ceux-ci sont généralement dominés par leurs passions, c’est-à-dire soumis aux rencontres et aux causes extérieures, en tant qu’ils sont des « parties » de la nature. La force particulière de ces passions permet de comprendre […]
Lectures de la partie IV de l'Ethique
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bien, contingence, désir, force, futur, impuissance, mal, passé, passions, possible, présent, raison, servitude, vérité, vertu
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En fait, la connaissance vraie du bien et du mal est, à l’origine, affectée d’un lourd handicap. Car rien de ce qui se passe en nous n’échappe à la causalité naturelle : tous nos sentiments sans exception, qu’ils soient actifs ou passifs, sont soumis à une mécanique inflexible, à laquelle nul libre-arbitre ne nous arrachera jamais, […]