Le De Deo envisage la nature des choses de manière générale et frontale, alors que la Partie II se consacre à un seul des aspects de cette réalité : l’âme, et plus spécifiquement encore l’âme humaine.
Partie
I. PROP 1-13 : nature/essence de l’âme humaine – ce qu’est l’âme humaine
- 1 et 2 : pensée et étendue comme attributs divins (attributs)
- 3 et 4 : réalité de l’idée de Dieu ou intellect infini
Toutes les définitions, malgré leur caractère disparate, portent sur la « nature naturée », sans référence particulière à l’essence humaine, mais délimitent le domaine d’étude de la partie.
En revanche les axiomes sont consacrés entièrement à l’homme, à « nous ».
DEFINITIONS
Déf. 1 : Par corps,
Lectures de la partie II de l'Ethique
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âme, âme humaine, axiome, chose singulière, concept, corps, définition, durée, essence, homme, idée, idée adéquate, idée vraie, modes finis, perfection, réalité, vérité
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mercredi 10 novembre 2010
Après l’ontologie générale de le partie I, la partie II de l’Ethique resserre le propos sur l’homme et la béatitude de son âme (Cf. Préface).
Les définitions du De Mente concernent la nature naturée et en fixent les éléments fondamentaux : qu’est-ce
Prop. 8 : Les idées des choses singulières, autrement dit des manières <modorum>, qui n’existent pas, doivent être comprises dans l’idée infinie de Dieu de même que les essences formelles des choses singulières, autrement dit des manières, sont contenues dans
La compréhension adéquate de l’union de l’âme et du corps supposerait d’avoir « une connaissance adéquate de la nature de notre corps ». Mais seuls seront exposés ici les éléments essentiels et nécessaires au projet du De Mente, la béatitude de l’âme
Une fois déterminée la nature de l’âme humaine – idée d’un corps humain, prop. 13 -, puis les quelques éléments nécessaires concernant la nature de son objet – « abrégé de physique » situé entre les prop. 13 et 14
Les propositions XXIV à XXXI prolongent l’examen de la connaissance imaginative (1e forme de la puissance de penser de l’âme : prop. 14 à 31) : après la déduction du mécanisme ou de l’origine (origine) de l’imagination (prop. 14 à
Les propositions précédentes (24-31) ont établi que l’âme humaine produisait essentiellement, et par nature, des idées inadéquates et confuses : des corps extérieurs, du corps dont elle l’idée, d’elle-même, de la durée des choses existantes.
Les propositions 32 à 47 vont cependant
L’enjeu essentiel des propositions 37 à 40 est d’établir les conditions de possibilité de la formation (et de l’enchainement) des idées adéquates dans l’âme humaine, ce que Spinoza appellera les « fondements/principes de notre raison/raisonnement » (ratiocinii nostri
Après que les propositions 37 à 40 ont établi que les connaissances du 2e et 3 genre sont adéquates, les propositions 41 à 44 vont en démontrer d’autres propriétés « de plus en plus hautes » (Guéroult, 391) : vérité (41),
L’objet du De Mente : qu’est-ce qu’une âme humaine ? qu’est-ce que peut/fait/produit une âme humaine ?
Les propositions 1 à 44 ont permis d’établir les points suivants :
Une âme humaine, c’est l’idée d’un corps humain.
Ce que produit une âme humaine : ce sont des idées.
Spontanément