Les définitions et axiomes du De Deo posent les notions et principes fondamentaux de l’ontologie – et de l’épistémologie – spinoziste. On ne les comprendra vraiment, et leurs enjeux, que quand on les verra fonctionner dans les propositions. LES AXIOMES Axiomes (principes évidents par eux-mêmes) : Définissent les relations entre toutes les « choses » qui viennent […]
Toutes les définitions, malgré leur caractère disparate, portent sur la « nature naturée », sans référence particulière à l’essence humaine, mais délimitent le domaine d’étude de la partie. En revanche les axiomes sont consacrés entièrement à l’homme, à « nous ». DEFINITIONS Déf. 1 : Par corps, j’entends un mode qui exprime, de manière précise et déterminée, l’essence de […]
Lectures de la partie II de l'Ethique
|
âme, âme humaine, axiome, chose singulière, concept, corps, définition, durée, essence, homme, idée, idée adéquate, idée vraie, modes finis, perfection, réalité, vérité
|
mercredi 10 novembre 2010
Après l’ontologie générale de le partie I, la partie II de l’Ethique resserre le propos sur l’homme et la béatitude de son âme (Cf. Préface). Les définitions du De Mente concernent la nature naturée et en fixent les éléments fondamentaux : qu’est-ce qu’un corps, une idée (et une idée adéquate), une chose singulière, la durée. Les […]
Une fois déterminée la nature de l’âme humaine – idée d’un corps humain, prop. 13 -, puis les quelques éléments nécessaires concernant la nature de son objet – « abrégé de physique » situé entre les prop. 13 et 14 -, sont déduits de ces points les principes élémentaires de l’activité (ou puissance) de l’âme humaine. La […]
Les propositions précédentes (24-31) ont établi que l’âme humaine produisait essentiellement, et par nature, des idées inadéquates et confuses : des corps extérieurs, du corps dont elle l’idée, d’elle-même, de la durée des choses existantes. Les propositions 32 à 47 vont cependant montrer qu’elle n’est pas condamnée à produire de telles idées (relevant de l’imagination / […]
Les premières propositions du De Servitute – 1 à 18 – développent la condition naturelle de servitude des hommes, en tant que ceux-ci sont généralement dominés par leurs passions – par la « force des affects » -, parce qu’il sont soumis aux rencontres et aux causes extérieures, en tant qu’ils sont des « parties » de la nature. […]