Pascal Sévérac, « De la multiplicité simultanée à l’autonomie singulière : l’activité du corps et de l’esprit », in La théorie spinoziste des rapports corps/esprit et ses usages actuels, sous la dir. de Chantal Jaquet (Hermann, 2009), p. 19 à 25. *** Mon propos, s’inscrivant dans la continuité de celui d’Ariel Suhamy, concerne le moment du scolie de […]
La compréhension adéquate de l’union de l’âme et du corps supposerait d’avoir « une connaissance adéquate de la nature de notre corps ». Mais seuls seront exposés ici les éléments essentiels et nécessaires au projet du De Mente, la béatitude de l’âme humaine : « un minimum d’explication sur la nature des corps » (II, 13, fin du scolie) Le […]
La deuxième partie de l’Éthique est consacrée à la nature et à l’origine de l’âme (« De natura et origine mentis »). Elle passe, paradoxalement, par une reconstitution peu détaillée de ce que sont les corps et, en particulier, le corps humain. En effet, après la « syntaxe » générale de la première partie, on pourrait s’attendre à […]
Dans la deuxième partie. Spinoza s’intéresse à l’origine et à la nature de l’être humain. Les deux attributs de Dieu que nous connaissons sont l’étendue et la pensée. En soi, cela implique une thèse qui devait paraître déconcertante aux yeux de ses contemporains, une thèse généralement mal comprise et toujours condamnée. Quand Spinoza affirme dans […]
(…) Le texte se trouve dans le scolie de la proposition 39 de la quatrième partie de l’Ethique qui s’intitule « La servitude de l’homme ». Ce titre, comme chacun sait, désigne non seulement la description de l’homme passionné, mais aussi le malheur de l’homme chez qui la raison est embryonnaire – chez lui en […]
La seconde difficulté propre à la compréhension de ce que signifie agir pour un corps humain tient non plus à la définition de agere, mais à celle de Corpus. Qu’est-ce qu’un corps, et plus précisément qu’est-ce qu’un corps humain ? Sans prétendre du tout à l’exhaustivité sur ce point difficile du spinozisme, nous pouvons distinguer deux […]
Les propositions 38 à 58 déterminent les moyens et les obstacles à la réalisation de l’idéal individuel et interhumain de vie raisonnable tel qu’il a été défini par l’ensemble des propositions 19 à 37, de l’intérieur même de la servitude passionnelle. Ce qui revient principalement à évaluer l’utilité/nocivité respectives des affects et à déterminer les […]